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Critique du roman policier coupe gorge

Résumé : un meurtre est commis au pic à glace dans une ancienne demeure de New-York. Mais la scène du crime, la winter house, a déjà été le théâtre d'un massacre au pic à glace soixante ans plus tôt.
L'inspecteur Kathy Mallory est chargée de l'enquête.

Notre avis : Cela arrive rarement mais pour une fois je n'ai pas réussi à aller jusqu'à la fin du livre. Au bout de 150 pages, j'ai jeté l'éponge ! L'écriture n'est pas claire, on s'y perd dans tous les personnages (plus qu'étranges) morts ou vivants. L'inspecteur Kathy Mallory apparait comme un super flic qui sait tout avant tout le monde et l'auteur ne nous laisse guère la possibilité de se faire son avis sur ses facultés.
Bref, je n'ai pas du tout aimé.
La note de zonedevie.com : 10/20

Couverture du roman de Carol O' Connell

Le début du livre

Il était tard. les rues étaient calmes. Quelques voitures passaient au ralenti, attirées comme des insectes par les lumières de la maison et ses cinq étages de fenêtres jaune électrique.
A New-York, patrie des grandes fortunes du pays, l'étroite demeure ne détonnait pas dans le paysage mais, en plein quartier de Central Park West, sa façade du XIXème siècle avait un petit côté anachronique : le toit était pentu, percé d'une verrière en dôme et orné de gargouilles en pierre sculptée. Coincée entre deux gigantesques immeubles, l'hôtel particulier se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, mais on aurait dit qu'il s'en moquait royalement. Même si la police était à sa porte.
Et au salon...Et en haut de l'escalier... Et à la cave aussi.
Les forces de l'ordre avaient littéralement envahi les lieux. Bien calée dans son fauteuil, Nedda Winter assistait en silence au ballet des policiers qui passaient devant elle pour aller inspecter les autres pièces. Après l'avoir dévisagée quelques instants, ils ne tardèrent pas à la considérer comme faisant partie des meubles. Loin d'en prendre ombrage, Mlle Winter alluma sa vieille TSF posée à ses pieds et, ravie que personne ne vienne l'en blâmer, elle augmenta le volume.
La radio passait un morceau de jazz endiablé.