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Juste un regard d'Harlan Coben

Grace Lawson a survécu à une bousculade dans un concert tout en gardant des séquelles physiques et morales. Depuis Elle s'est marié avec Jack et a eu deux enfants.
Sa vie bascule lorsqu'elle trouve dans la pochette de photographies qu'elle vient de faire développer, un vieux cliché qui ne lui appartient pas. En regardant de plus près les différents personnages sur la photo, il lui semble reconnaitre son mari quand il était jeune.
Le soir venu, elle montre cette étrange photographie à son mari.

Quelques minutes plus tard, jack prend la voiture et disparait... Grace enquête sur sa disparition et découvre que sa vie n'est pas celle qu'elle croyait.

Juste un regard

Notre avis

Comme on est fan d'Harlan Coben, forcément on aime. Cependant les nombreux personnages de l'intrigue et une histoire assez enchevêtrée font que le lecteur a parfois tendance à se perdre dans le rôle de chacun. Mais comme souvent dans la réalité, la vérité ici n'est ni blanche ni noire : doutes, remords, vengeances sont au cœur de cette intrigue.

Notre note : 14/20

Le début du livre

Dans la pièce sans fenêtres au décor de grisaille régnait une atmosphère lourde et immobile, le même genre de silence feutré que quand la musique démarre et qu'aucun des partenaires n'ose ouvrir la danse. Scott a risqué un petit signe de la tête. le tueur, dans son uniforme orange de détenu, s'est borné à le dévisager. Joignant les mains, Scott les a posées sur la table métallique. Le tueur - Monte Scanlon, d'après son dossier, mais ce n'était sûrement pas son vrai nom - aurait sans doute fait pareil s'il n'avait pas été menotté.
Pourquoi, s'est demandé Scott pour la énième fois, pourquoi suis-je ici ?
Sa spécialité, c'était de traquer les politiciens véreux - activité florissante s'il en est dans son état natal du New jersey - , mais trois heures plus tôt, Monte Scalon, exécuteur de basses œuvres devant l’Éternel, était enfin sorti de son mutisme pour formuler une requête.

Sa requête ?
Un entretien privé avec le substitut du procureur Scott Duncan. C'était étrange pour une multitude de raisons, notamment : primo, un assassin n'est généralement pas en mesure de formuler des requêtes : et secundo, Scott n'avait jamais entendu parler de Monte Scanlon.
Il a rompu le silence.
- Vous avez demandé à me voir ?
- Oui
Scott a hoché la tête et attendu la suite. Rien ne venait.
- Alors, que puis-je faire pour vous ?
Monte Scanlon continuait à le fixer. Soudain, il a dit :
- Vous savez pourquoi je suis ici ?