Le fonctionnement de la géothermie repose sur la chaleur naturelle de la Terre. Plus on descend dans l’écorce terrestre, plus la température augmente. Les nappes phréatiques profondes fournissent une eau chaude qui, grâce à un échangeur thermique, réchauffe l’eau du circuit de chauffage domestique. Certaines régions comme le Bassin parisien, l'Aquitaine et la vallée du Rhône sont particulièrement favorables. En plus des économies d’énergie, les installations géothermiques bénéficient de crédits d’impôt qui rendent la géothermie encore plus intéressante malgré son coût initial.
On distingue la géothermie en fonction de la température des nappes :
C’est la plus répandue car plus simple à installer si l’on dispose d’un terrain. Le principe : enterrer un serpentin à environ 80 cm de profondeur, dans lequel circule un fluide frigorigène. La performance dépend de la pompe à chaleur géothermique, mesurée par son COP (coefficient de performance). Le captage horizontal nécessite une grande surface de terrain, tandis que le captage vertical (plus coûteux) convient aux petits terrains.
La chaleur du sol est captée via un réseau enterré et transmise à une pompe à chaleur pour chauffer l’eau ou l’air de la maison.
Elle réduit la facture énergétique, utilise une énergie renouvelable et limite les émissions de CO2.
Le prix varie entre 10 000 et 20 000 €, mais des aides financières et crédits d’impôt permettent de réduire ce coût.