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A partir du mois de mai, les cerises font leur apparition dans les rayons fruits et légumes. Avec les fraises, c'est l'un des petits fruits star du printemps. La saison est courte, alors autant en profiter dès que les premières sont disponibles.
Les cerises contiennent des vitamines A et C, du potassium, du Calcium ainsi que du fer et du cuivre. Elles sont une bonne source d'alcool périllique. Au niveau santé, elles réduisent le risque cardiovasculaire et préviennent certains cancers.
La cuisson détruit certains nutriments bénéfiques de la cerise. Mangez les plutôt crues pour en tirer tous les bienfaits.
Il existe environ 30 variétés de cerisiers (genre prunus) cultivées dans l'hexagone avec des dates de maturations plus ou moins avancées dans la saison. Les gelées tardives peuvent réduire à néant une récolte et le passage des saints de glace est toujours une étape critique pour les producteurs
La plupart des genres cultivés donne des fruits de couleur rouge. Toutefois d'autres cultivar produisent des fruits bicolores jaune/rouge avec une chair blanche. Parmi ces variétés les plus répandues sont :
– la Burlat : c'est la principale variété consommée dans l'hexagone. Elle a un gros calibre avec une chair rouge vif sucrée et très parfumée. La production est hâtive et la récolte débute mi-mai.
– la Bigarreau Summit : sa floraison tardive permet de cultiver cette variété un peu partout en France. Ce cerisier es auto-fertile et produit de gros fruits sombres.
– la Stark et Van
– la Reverchon : des fruits de gros calibre à la chair croquante
– la Hedelfingen
L'INRA travaille sur de nouvelles variétés.
Les queues doivent être bien vertes (les tiges deviennent marron lorsqu'elles sont moins fraîches). La peau doit être lisse et brillante. Le fruit doit être ferme au toucher. Le fruit est fragile : achetez le strict minimum. Après l'achat, placez-les au réfrigérateur sans les laver pour éviter la pourriture.
Le fruit se prête bien à la dessiccation. Il peut également être transformé en coulis ou en une délicieuse confiture. Le plus fastidieux reste de le dénoyautage.
Les queues peuvent également être utilisées en tisane. Elles sont diurétiques et astringentes.
Le ver de la mouche de la cerise est un véritable fléau. Des pièges à base de phéromones peuvent être utilisés avec un succès relatif à condition de bien répartir les pièges et de les placer dès l'apparition des fruits. La mouche de la cerise est reconnaissable avec son point jaune sur le dos et ses ailes transparentes striées de noir. Après la ponte, le ver se développe dans la chair et rend le fruit impropre à la consommation. Une fois le fruit abimé tombé au sol, la larve se réfugie dans la terre et se transforme en pupe jusqu'à la saison prochaine. Une fois installée dans un verger, il est donc difficile de se débarasser de la mouche de la cerise. Les cerisiers en culture conventionnelle sont traités avec des produits chimiques pour lutter contre ce parasite. La consommation de fruit cultivés en agriculture biologique est donc fortement conseillée. Malheureusement, les fruits cultivés en bio ont un prix est souvent très élevé.